J’t’aime ben trop, un peu comme un gros aim’rait un paquet de Rolo du Costco J’t’aime ben trop, j’te veux coller à ma peau comme du lycra sur le dos de Jacques Rougeau Quand t’es pas là, j’me désagrège, j’prends des airs du bouchon de liège que t’a cassé dans le goulot wow wow wow moé chu l’bouchon. Si tu t’en va que c’est que j’fais je l’sais pas Ah j’tourne en rond ou ben je parle à mon chat Si j’te vois pu que c’est que j’fais je sais pu Chu tout perdu c’est clair qu’chu tout nu dans rue Si j’te vois pas on dirait qu’chu pu toute là Ça pas d’allure j’deviens tout en confiture C’pu l’même décor ah tu m’a jeté un sort J’t’aime ben trop, moé je suis John et toi Yoko Sauf que toi tu gueule pas dins micros Pis moi ben chu pas mort assassiné Ah ça c’pas drôle! Quand tu t’en va, j’pas à mon top ch’comme un fumeur qui manque de clopes J’peux tu te rouler ben serré et pis te fumer? Oh j’suis sur que tu goûte bon Oooooh p’tite vingnenne S’rait plus simple si j’t’aimais pas autant Au moindre p’tit problème moé j’aurais sacré mon camp S’rait tellement plus facile si j’étais un peu plus vil Mais c’est plus fort que moé si t’es pas là j’feel pas débile La vie qui passe et qui défile, l’amour qui reste et pis qui m’enchaine C’est sur que ça va suivre son fil, mais en c’moment mon gros problème c’est que j’t’aime ben trop

On aura beau couper des têtes sur une publique place y'en auras toujours une autre qui r'venir pis faire surface Si tu penses pouvoir te faire justice sans perdre la face J'va te l'dire mousaillon, c'est toi l'dindon d'la farce Toute la haine qui survole nos nuits et nos jours Qui, au dessus de nos têtes, tourne en rond comme des vautours Qui attendent patiemment le moment du faux pas Pour nous foncer dessus, pour emboiter le pas Pour moi qui est d'une nature un ti peu bouffone Moi tant que le vin est bon et pis que la bouffe est bonne En temps normal j'm'en fais pas, j'me calme les hormones Mais j'trouve que de c'temps là, on en mange une bonne Pis le pire dans tout ça c'est que vous comme moi On check toute l'abomination, sua grosse télévision Qu'on continue de payer, à chaque fin de mois Au lieu d'se l'ver pis de s'faire une révolution Quand j'y penses un instant j'prendrais un antibiotique Pour soulager l'découragement que j'r'ssent par en d'dans Faudrait pas qu'à force de voir ça, mon cœur devienne une brique Ce s'rait ben plate que mes sentiments sacre le camp Si un jour par hasard quelqu'un qui est dans le domaine S'en allant, sifflotant à la claire fontaine À un flash, une idée contre la bêtise humaine Moi j'le cherche, j'le trouve pis j'le nomme Capitaine.

Ch’t’hypocondriaque, c’pas drôle en simonac Ch’t’un peu paranoïaque, moé si tu tousses mon camp je sacre J’peux m’laver les mains, 45 fois par jour J’aime vraiment ça faire l’amour mais si tu craches moi j’passe mon tour Ça pas d’maudit bon sens, ça m’prendrais des calmants J’m’éloigne abruptement si tu m’dit qu’t’a des gonflements Fais juste cheker l’aut’ soir, j’avais un ti point noir su’une fesse Ça y’es j’ai pogné l’cancer…. Cancer…. Cancer…. Quand c’est que j’va m’dompter? C’quand même un peu intense, je cherche l’insouciance Rien à faire c’est perdu d’avance Je suis comme Obélix, avec mes ColdFX Tombé d’dans quand j’étais petix J’suis l’encyclopédie, de tout c’qui est prescrit Des p’tits pots plein ma pharmacie Pis j’ai une bonne mémoire, si tu tombes dins mouchoirs Garde ça pour toi j’veux pas l’savoir… savoir…. Savoir Savoir que t’a pogné, une gastro-enthérite Là moi ça m’pogne tu suite, j’cours m’ach’ter du pédyalite J’ai peur que l’fossoyeur vienne me chercher trop d’bonheur Trop tôt dans l’incinérateur

Moé ma mère à m’a toujours dit : ‘’Dans vie si tu sèmes d’la marde tu va récolter d’la marde…’’ Faque j’me suis dit ben coudonc j’s’rai jamais agriculteur moé… Non sans farce j’me suis dit qu’j’allais s’mer d’autres choses Faque j’suis parti de bon matin essayer d’trouver en ville le meilleur grain J’ai fait toute les racoins des magasins, parlé à toué marchands mais toujours rien.. J’ai continuer d’avancer dans vie en m’disant que p’t’être que si j’arrêtais d’chercher j’finirais par trouver Jusqu’au jour où j’ai viré dans une rue que j’connaissais pas Ni une ni deux PIF J’me cogne le nez Ni vu ni connu PAF me v’là rel’ver Sans foi ni loi POUF j’ai volé l’grain Sans toi dit toi que POW je suis pu rien Quand j’ai vu la perle que j’avais déniché je l’ai tout d’suite semé et chéri J’me suis même oublié pour la préserver, mes peurs mes ennuis envoyé dans l’oubli Mais v’là tu pas qu’un bon matin 20 ans plus tard La perle avais poussé quequ’chose de rare J’en étais fier j’me pouvais pu mais y’avais quequ’chose en moi, comme un déjà vu Ni une ni deux PIF J’me cogne le nez Ni vu ni connu PAF me v’là rel’ver Sans foi ni loi POUF j’ai volé l’grain Sans toi dit toi que POW je suis pu rien Plus le perle poussait et s’embellissait plus y’avais quequ’chose en moi qui grandissait Comme si toute ça ne suffisait plus je dev’nais épuisé de m’être débattu J’ai pris la perle je l’ai caché j’ai pris le temps de me d’mander J’ai tu ben faites? Où c’est qu’j’en suis? Savoir pourquoi j’ai toute enfouis Ni une ni deux PIF J’me cogne le nez Ni vu ni connu PAF me v’là rel’ver Sans foi ni loi POUF j’ai volé l’grain Sans toi dit toi que POW je suis pu rien Ça faites mal pis c’tais pas beau à voir, mon cœur avais l’œil au beurre noir Des mois de temps à me d’mander pourquoi j’m’étais abandonné Pendant que j’me réenlignais tranquillement, le perle s’faisait du mauvais sang À s’cherchais une lumière, une lanterne, une p’tite craque dans le mur où passerais le vent J’ai finalement ouvert la porte et ressorti la perle Je l’ai poli je l’ai mis belle j’lui ai donné d’l’amour à pelle À décidée d’s’y r’mettre aussi pis on a réussi à mettre fin à l’inertie Faque si un jour toé tu t’décides de te semer un perle aussi Fais attention, c’t’un peu glissant faudrait pas qu’tu t’oublies là d’dans Je sais ben qu’on veut toute tout l’temps que le bonheur déferle dans vie Mais dit toé que si t’es pas toé well, ton bonheur ben c’est satan. Ni une ni deux PIF J’me cogne le nez Ni vu ni connu PAF me v’là rel’ver Sans foi ni loi POUF j’ai volé l’grain Sans toi dit toi que POW je suis pu rien

Tsé, qu'y'a rien qui arrive pour rien Je sais que ça fait mal mais dit toi que le bon reviens Pis si tu check ça d'un peu plus loin Y nous reste tellement de lendemains C'est sûr que ça te brûle comme du feu Mais t'as le monde entre tes mains C'est normal, t'as l'bonheur un peu peureux Ça fait mal mais les demains vont toujours mieux Tsé, qu'y'a rien qui arrive pour rien Je sais que ça fais mal mais dit toi que le bon reviens Pis si tu check ça d'un peu plus loin Y nous reste tellement de lendemains Va en d'ssous d'la pluie, éteints les flammes Penses juste à toi, penses à ton âme Va au soleil, va respirer Profites d'la vie, tu l'as tellement mérité, oué! Chante pis crie tout c'qu'y'a de colérique Danse pis rie s'es plages d'la Jamaïque Et te voilà, qui reprends le contrôle C'est maintenant à ton tour de changer ton fusil d'épaule. Tsé, qu'y'a rien qui arrive pour rien Je sais que ça fais mal mais dit toi que le bon reviens Pis si tu check ça d'un peu plus loin Y nous reste tellement de lendemains Tsé, qu'y'a rien qui arrive pour rien Je sais que ça fais mal mais dit toi que le bon reviens Pis si tu check ça d'un peu plus loin Y nous reste tellement de lendemains

Moi j’conduis une Cadillac, pis l’caddy c’est toé Je sais qu’ta chair vaut cher aux enchères Je suis conscient du temps que ça prends Je suis pas dupe des pensées qui t’occupent Je sais qu’ça t’nuis j’ressens tes doutes Je sais qu’dans vie y’a personne qu’y’a toute C’est sur que sans toi j’deviens aphone Ben oui j’le sais, toute est à personne Mais moi j’veux marcher ak toé à mes côtés Pis j’aimerais ben enfin fermer mon paradis d’anxiété Mais toi marche tu avec moi aussi? Quesce tu dirais si on lavait ensemble notre amour grafitti Comme un coup d’tonnerre à travers de l’échine J’ai tout craché c’que j’avais sur mon cœur d’amphétamine J’ai pu décrisper les mâchoires Mais j’me suis rendu compte que j’te perdait sans m’en apercevoir Je sais qu’ça t’nuis j’ressens tes doutes Je sais qu’dans vie y’a personne qu’y’a toute C’est sur que sans toi j’deviens aphone Je sais je sais, toute est à personne Faque rendu là on fait tu un boutte? Après tout ça on essaye tu toué deux de balayer le doute? J’aim’rais donc ça qu’à toué matins Je puisse encore passer ma main dans tes cheveux pis sur tes seins Je sais qu’ça t’nuis j’ressens tes doutes Je sais qu’dans vie y’a personne qu’y’a toute C’est sur que sans toi j’deviens aphone Je sais je sais, toute est à personne

Ça t'dérange pas si j'm'épivarde? Me semble j'me sens comme un outarde Qui vole icitte qui vole là Pis qui s'pousse quand le chaud s'en va, bebye Bye bye bye bye byyyyyyye Ça t’gênes pas trop si j'bois ton vin? Me semble j'me sens comme un maringouin Qui t'pique pis qui sacre le camp en rotant saoul de ton sang, le sacrament Non mais ça t'dérange tu? Anyway tu me l'dirais Au pire fait comme si tu m'avais pas vu Fais comme si de rien j'étais! Ça t'bug tu si j'te fouille dins poches? Moi j'ai pas d'remords, pas d'reproches M'en fou pas mal si tu m'trouves croche J'fais ta sacoche j'me r'vire de bord pis je bamboche... ben oui! C'correct pour toi si j'baise ta femme? Me semble j'ai un p'tit gout polygame Vite vite juste icitte un p'tit moment limite explicite, y'aura pas d'suite! Me semble j'me sens comme un maringouin

Si j’porte du rouge j’ai l’air d’une grosse pomme Si j’mets du brun j’ai l’air d’un bouteille de rhum Faque c’est ça! J’porte du Noir Si j’me mets en blanc j’ai l’air d’un gros navet Pis si j’essaye le bleu c’est clair qu’tu vois un bleuet Faque c’est ça! J’porte du noir Mais c’est cool chu ben correct avec ça (C’est cool y’es ben correct avec ça) C’est sur depuis qu’fume pu ça m’aide pas (C’pas vrai même avant ça t’étais gras) Quand j’mets du jaune j’ai l’air d’un gros bourdon Si j’me mets en gris là c’est plus un pigeon Faque c’est ça! J’porte du noir Si j’essaye le vert là tu t’écris : Calvaire! Pis si j’mets d’l’orange j’ai l’look d’un sac à vidange Mais t'sais, pas les p'tits sacs à vidange là blancs là qu'tu prends pour la cuisine en d'dans là. Ben non c'ben trop p'tits ça Non non les gros sacs à vidanges extérieurs oranges là Faque c'est ça! J'porte du noir Quesce tu veux chu pogné ak c’te shape là (C’est vrai qu’le noir ça changeras pas ça) Pis c’est dur de perdre ça ces kilos là (C’est sur t’entrainer ça nuirais pas) Mais c’est cool chu ben correct avec ça (C’est cool y’es ben correct avec ça) C’est sur depuis qu’fume pu ça m’aide pas (C’pas vrai même avant ça t’étais gras)

Mon cerveau est en panique totale Comme un tremblement de tête constant J’veux tellement pas te faire du mal J’ai besoin d’toé, j’ai besoin d’temps Mon cœur est pu su’l clic Comme si mon métronome manquait d’batteries J’le sens dev’nir pesant comme une tonne de brique J’le sens s’vider, j’t’aime pis j’mhaïs Ouin mon cœur est pu su’l clic J’fum’rais toué clopes du dépanneur J’boirais jusqu’à oublier que j’ai eu tort J’roul’rais toute le pot de l’espace temps Pis je l’fum’rais, pour tousser mes remords J’fum’rais toué clopes du dépanneur Mon cerveau est en panique totale Comme un tremblement de tête constant J’veux tellement pas te faire du mal J’ai besoin d’toé, j’ai besoin d’temps J’ai du pleurer la Méditérranée J’ai du penser milles fois à me sauver Je sais, c’est pas très héroïque J’voudrais m’cacher, j’me sens trop p’tit Ouin mon cœur es pu su’l clic Mais j’nous fais confiance on est plus fort M’entends-tu j’crie ton nom de bord en bord Si tu m’aimes encore après c’que j’ai dit j’te le r’dis Si tu t’en crisses, j’m’en criss moé si J’veux tellement pas que tu m’oublies J’me sens m’vider, j’t’aime pis j’mhaïs Embrasse moi pis sors moi d’ici.

C'tu capo 1 ça? Comme dit l'proverbe... Qu'est c'est qui dit?! Rien ne sert de courir ben non prend donc ton char Tant qu'à être en train d'pourrir une partie du décor On embarque tu ensemble ou on roule chacun d'not' bord? Tant qu'à être en train d'faire fondre toute nos trésors. Pis toute ça pour que le monde qu'sont ben assis su' toé Battent un record encore à la fin de l'année Qui s'pêtent les bertelles en te r'gardant aller Pis qu'y'on même pas une idée à quel point tu peux suer Mais la sueur que t'as dans l'front c'pas efficace Même si ça t'prendrais une gouttière dans face T'aura ben dû dont dû, faudrait qu'tu t'botte le cul Pour trouver de quoi payer parce qu'on va t'augmenter.... ben oui! Comme dirait l'aut' proverbe : qui vivre gros verra! Eux aut' qu'y'on les dents longues comme un barracuda Vont continuer d'couper en ti bouttes la planète Pour mieux la mariner comme d'la bavette Pis toute ça pour que le monde rempli d'absurdités Continue de remplir ta tête ben imbibée Pis de t'voir te détremper les pieds jusqu'aux mollets D'la sueur que j'te parlais dans l'aut' couplet

Pis là l’angoisse me prends, faque là j’ai l’pouce en sang La douleur de mes reculons me font penser qu’j’devrais régler ça pour de bon C’pas en m’trucidant l’pouce que j’va m’rendre la vie plus douce Mon coupe-ongles pis mes dents en ont plein l’cul, faudrait que j’change de doigts mais j’en ai pu non Pis de tout façon de deux choses l’une, ou ben tu meurs plus jeune ou ben c’est la commune Pis à force de trop y penser tu fais des ulcères pis toute esti ch’t’à boutte J’veux juste danser partout pis hurler comme un loup mais j’ai ‘a tête fendue, ou chu rendu? Y’es plus que temps qu’j’me r’vire de bord ça s’peut juste pu non C’quand même bizarre qu’avec le temps plus qu’y’a d’douleur moins ça m’fais mal Pour te faire une comparaison c’comme si tu sors d’la douche mais tu t’sens sale Quand je s’rai vieux et rabougri brulez moi ak ma guit elle m’a sauvé la vie Qu’on d’vienne toué deux une belle p’tite braise pis qu’on se réchauffe dans l’oubli Pis j’y pense trop souvent fak j’oublie l’moment présent, si j’le chante à tue-tête j’va p’t’être finir de finir d’apprivoiser la bête Mais là j’encaisse les coups, c’est comme ça pis c’est tout Faut que j’me parle, que j’me fasse la morale mais c’pas facile parce que ma tête r’vole partout oué Pis de toute façon la vie va ben trop vite, pis on s’débat comme un yab’ dans l’eau bénite As-tu déjà pensé que toutes les minutes depuis qu’t’es né sont empruntées Je l’vois ben qu’la vie vivote, tu l’sens tu que moé j’capote J’ai beau écrire pendant des heures ça va r’venir pis c’est de ça qu’mon pouce à peur oué